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Bonne
Nouv.elle
!
— La parole inclusive du dimanche,
Du premier dimanche de l’Avent au dimanche de Pâques, un.e invité.e nous donne à entendre l’homélie dominicale.
S3 Episode 11
30/01/2022 – 4e dimanche du temps ordinaire
Lecture de l’évangile : Leonor
Textes du jour
Le texte de l’homélie
Que faisiez-vous le 15 avril 2017 ? Vous ne vous en souvenez pas ? Pour moi, c’était le jour de ma nouvelle naissance. Je recevais le baptême catholique, entourée de mes amis et de mes proches. Ce jour-là, je me rappelle très bien de l’homélie du prêtre célébrant. Une phrase dans son discours résonne encore en moi 4 ans après. Il a dit : « En recevant le baptême, vous êtes désormais, prêtre, prophètes et roi ». J’ajouterai, prêtresse, prophétesse et reine. Grâce à l’œuvre de l’Esprit Saint, tous les baptisés sans exception participent à la mission du Christ, en nous offrant à Dieu, en annonçant la parole de Dieu à nos frères et sœurs et en proclamant que le règne de Dieu est proche.
C’est donc notre vocation intrinsèque d’être prophètes et prophétesse comme on le découvre dans la première lecture car le Seigneur nous l’a promis.
Dans ce texte du livre du prophète Jérémie, j’entends pour ma part donc les promesses du Seigneur. « Je fais de toi un prophète pour les nations…je fais de toi une ville fortifiée…je suis avec toi pour te délivrer. »
Mais dans cette homélie je souhaiterai m’attarder aussi sur une phrase de l’Evangile où le Christ déclare : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre ».
Je vous propose de nous arrêter sur cette phrase. Jésus utilise le mot « aujourd’hui ». C’est une expression temporelle, qui exprime aussi l’immédiateté ou du moins en tout cas qu’une action se produira sous peu. Le Christ indique donc qu’il veut s’inscrire dans notre présent, dans ce que nous vivons actuellement. Cela ne veut pas dire que notre passé ne compte pas, ce veut dire qu’aujourd’hui, il vient tenir sa promesse. Sa promesse de nous aimer et de faire alliance avec nous pour l’éternité.
Dans un deuxième temps, Jésus dit que s’accomplit un passage de l’Ecriture. Il indique ainsi que la parole de Dieu, notre Père, n’est pas figée. Elle est active et Dieu tient toujours ses promesses envers nous, personnellement, même si nous ne le méritons pas et que nous nous replions sur nous-mêmes, sur nos pauvres forces et que nous devenons comme ces personnes dans l’Evangile qui pensent tout bas « Médecin, guéris-toi toi-même » à propos de Jésus.
Alors oui, avec la pandémie mondiale que nous connaissons, ce n’est pas simple de garder l’espérance et de croire que la promesse de Dieu s’accomplit dans nos vies tous les jours mais Jésus vient nous donner la clé de notre bonheur. Il nous enseigne dans cette Evangile que pour être heureux nous devons aimer les autres pour mieux l’aimer lui. Sortir de nous-mêmes, de nos terres d’origine pour aller vers les autres et leur apporter le réconfort et l’amour de Dieu. C’est là que repose notre joie et c’est ainsi que la parole de Dieu s’accomplira dans nos vies.
Pour réussir notre vie donc, Dieu nous invite à rester debout, éveillée, à penser en dehors du cadre pour oser faire bouger les choses pour les hommes et les femmes de notre monde comme St Paul, qui érige la charité en première vertu dans la deuxième lecture.
En comptant sur l’Esprit Saint car nous sommes consacrés et toujours à la lumière de notre intelligence, comme Jésus qui, « passant au milieu d’eux, allait son chemin ».↓
C’est donc notre vocation intrinsèque d’être prophètes et prophétesse comme on le découvre dans la première lecture car le Seigneur nous l’a promis.
Dans ce texte du livre du prophète Jérémie, j’entends pour ma part donc les promesses du Seigneur. « Je fais de toi un prophète pour les nations…je fais de toi une ville fortifiée…je suis avec toi pour te délivrer. »
Mais dans cette homélie je souhaiterai m’attarder aussi sur une phrase de l’Evangile où le Christ déclare : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre ».
Je vous propose de nous arrêter sur cette phrase. Jésus utilise le mot « aujourd’hui ». C’est une expression temporelle, qui exprime aussi l’immédiateté ou du moins en tout cas qu’une action se produira sous peu. Le Christ indique donc qu’il veut s’inscrire dans notre présent, dans ce que nous vivons actuellement. Cela ne veut pas dire que notre passé ne compte pas, ce veut dire qu’aujourd’hui, il vient tenir sa promesse. Sa promesse de nous aimer et de faire alliance avec nous pour l’éternité.
Dans un deuxième temps, Jésus dit que s’accomplit un passage de l’Ecriture. Il indique ainsi que la parole de Dieu, notre Père, n’est pas figée. Elle est active et Dieu tient toujours ses promesses envers nous, personnellement, même si nous ne le méritons pas et que nous nous replions sur nous-mêmes, sur nos pauvres forces et que nous devenons comme ces personnes dans l’Evangile qui pensent tout bas « Médecin, guéris-toi toi-même » à propos de Jésus.
Alors oui, avec la pandémie mondiale que nous connaissons, ce n’est pas simple de garder l’espérance et de croire que la promesse de Dieu s’accomplit dans nos vies tous les jours mais Jésus vient nous donner la clé de notre bonheur. Il nous enseigne dans cette Evangile que pour être heureux nous devons aimer les autres pour mieux l’aimer lui. Sortir de nous-mêmes, de nos terres d’origine pour aller vers les autres et leur apporter le réconfort et l’amour de Dieu. C’est là que repose notre joie et c’est ainsi que la parole de Dieu s’accomplira dans nos vies.
Pour réussir notre vie donc, Dieu nous invite à rester debout, éveillée, à penser en dehors du cadre pour oser faire bouger les choses pour les hommes et les femmes de notre monde comme St Paul, qui érige la charité en première vertu dans la deuxième lecture.
En comptant sur l’Esprit Saint car nous sommes consacrés et toujours à la lumière de notre intelligence, comme Jésus qui, « passant au milieu d’eux, allait son chemin ».↓
Sinatou Abèdjè

Je me définis comme féministe et croyante. En 2019, j’ai créé le podcast Dieu.e avec Alice Peyrol-Viale.